Le financement de matériel en entreprise

Qu’il s’agisse du mobilier de bureau, des ordinateurs, des véhicules professionnels ou encore des machines, toute entreprise doit acquérir le matériel dont elle a besoin. Il existe, pour cela, plusieurs solutions de financement.

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Sommaire

Les dispositifs de location

La location du matériel est la première possibilité. Il peut s’agir d’une location proprement dite, ne comportant pas d’option d’achat.
De son côté, le leasing, ou crédit-bail, se présente comme une solution de location assortie de deux options. Au terme du contrat, l’entreprise a en effet le choix entre restituer le matériel loué ou l’acquérir, en levant l’option d’achat.
Le lease-back, ou cession-bail, est une variante de ce dispositif. Il consiste, pour une entreprise, à vendre un bien à un organisme financier. En retour, celui-ci propose à l’entreprise cédant le bien de le lui louer, souvent avec une option d’achat à la clef.
Il est à noter que le bien loué ne fait pas partie du patrimoine de l’entreprise.

Le financement par les fonds propres

L’entreprise peut également financer son matériel sur ses fonds propres. Ils proviennent d’abord de l’apport en capital, c’est-à-dire des biens que les associés accordent à l’entreprise pour assurer son fonctionnement. Il peut s’agir aussi bien de sommes d’argent que de biens en nature.

Mais l’entreprise peut aussi recourir à l’autofinancement. Il est représenté par les profits réalisés par l’entreprise au cours d’un exercice comptable, desquels on retranche la rémunération due aux associés.
C’est l’ensemble de ces ressources internes, utilisées en partie pour l’achat du matériel qu’on nomme la capacité d’autofinancement de l’entreprise. Ce mode de financement, qui ne fait intervenir aucun tiers, préserve son indépendance mais peut menacer l’équilibre de sa trésorerie.

Un mode de financement alternatif

Pour acheter du matériel, l’entreprise peut aussi faire appel au financement participatif, ou « crowfunding ». Il s’agit d’une solution de financement originale et relativement nouvelle.
Elle consiste, dans ce cas, à mettre en relation, par le biais d’une plateforme en ligne dédiée, une entreprise, qui définit ses besoins, et des particuliers, qui apportent des fonds, souvent d’un montant assez modeste.
Des textes, datant de 2014, ont précisé le statut des plateformes, leur permettant notamment une gestion directe des fonds. Ils peuvent être versés sous forme de prêts ou dans le cadre d’un investissement en capital.
Cette solution permet de mobiliser rapidement les fonds nécessaires à l’achat du matériel, sans générer de frais particuliers.

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Le recours à l’emprunt

Ce mode de financement est le plus courant. Pour acheter le matériel professionnel dont elle a besoin, l’entreprise sollicite un emprunt auprès de la banque de son choix.

Il appartient à l’entrepreneur de négocier avec l’organisme financier les conditions de prêt les plus avantageuses possibles. Elles concernent notamment le montant et la durée du prêt ou le taux d’intérêt retenu.

En échange du prêt, l’entreprise rémunère la banque en lui versant des intérêts. Mais ils sont déductibles de l’impôt dû par l’entreprise. Un tel avantage fiscal est à prendre en considération. Dans certains cas, cependant, la banque peut demander des garanties avant d’accorder le prêt.

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