Comment obtenir un bon taux d’intérêt pour son achat immobilier au Canada ?

Plus de 100.000 Français étaient installés au Canada en 2017. Et le pays continue d’attirer nos compatriotes. Une fois sur place, beaucoup d’entre eux achètent un appartement ou une maison. Et ils obtiendront un taux d’intérêt d’autant plus avantageux que leurs habitudes de paiement et leur situation financière seront jugées satisfaisantes.

Achat Immobilier Canada
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Sommaire

Qu’est-ce que la cote de crédit ?

Au Canada, un emprunteur se voit attribuer une cote ou un score de crédit, censés refléter ses antécédents financiers et sa capacité à gérer son budget. Plus cette cote de crédit est élevée, plus les prêteurs seront encouragés à accorder un crédit à un taux d’intérêt avantageux.

Il faut rappeler qu’au Canada le crédit immobilier est appelé une hypothèque et le taux d’intérêt un taux hypothécaire.

Cette cote de crédit est fixée par des « bureaux de crédit », qui sont des entreprises privées. Les banques, mais aussi les employeurs ou les compagnies d’assurance peuvent consulter le dossier de crédit dans lequel figure cette cote.

Dans certaines provinces, les personnes ou les organismes souhaitant consulter le dossier de crédit d’une personne doivent solliciter son accord avant de le faire. Dans d’autres provinces, ils doivent simplement l’informer qu’ils ont l’intention de faire cette démarche.

On estime que, pour obtenir un prêt immobilier au Canada, la cote de crédit minimale est de 650. Un tel score permet, en principe, d’accéder au crédit, mais dans des conditions pas toujours très intéressantes.

Plus la cote de crédit est élevée, plus le taux d’intérêt sera intéressant. Ainsi, des scores compris entre 660 et 720 laissent espérer des taux d’intérêt plus avantageux.

Les facteurs influant sur la cote de crédit

Au Canada, une personne souhaitant obtenir un prêt immobilier dans de bonnes conditions doit donc se demander comment améliorer sa cote de crédit. Dans ce domaine, en effet, de nombreux éléments peuvent affecter son score.

Les antécédents financiers

Le niveau de votre cote de crédit dépend d’abord de la manière dont vous gérez vos finances. Les bureaux de crédit chargés de l’établir s’assurent ainsi que vous remboursez vos crédits dans les temps.

Ils contrôlent aussi le montant de vos dettes, si vous en avez. Ils vérifient également l’existence d’une éventuelle faillite.

Le comportement face au crédit

Le niveau de la cote de crédit est aussi fonction de la manière dont l’emprunteur se comporte. Si le bureau de crédit constate que la personne concernée a sollicité plusieurs emprunts, pour l’achat d’une voiture ou le financement d’un voyage, par exemple, il aura tendance à abaisser son score.

En effet, ces demandes réitérées de crédit signifient que l’emprunteur n’hésite pas à mettre ses finances à rude épreuve.

La capacité de remboursement

Un emprunteur ayant obtenu plusieurs crédits devra bien sûr les rembourser. Ce qui lui sera plus difficile. En tous cas, il devra veiller à ce que ces remboursements ne dépassent pas une certaine part de ses revenus. Si c’est le cas, la cote de crédit risque de s’en ressentir.

Le montant du crédit

Plus le montant du prêt demandé par l’emprunteur est important, plus le risque couru par l’organisme prêteur est grand. Bien entendu, un tel risque est apprécié à l’aune des capacités financières et des habitudes de paiement de l’emprunteur.

Le score de crédit et le taux d’intérêt lui-même dépendent donc en partie du niveau du prêt sollicité.

L’ancienneté et l’utilisation du crédit

Il est préférable d’avoir ouvert un compte et sollicité des crédits depuis longtemps. Cela permet aux prêteurs d’y voir plus clair dans vos habitudes de paiement.

Ils pourront ainsi vérifier, sur une période plus longue, la manière dont vous gérez votre budget et remboursez vos créances. Cette ancienneté d’ouverture des comptes peut donc influer sur votre cote de crédit.

Mais c’est aussi le cas de l’utilisation que vous en faites. En effet, pour obtenir une bonne cote de crédit, il est conseillé d’utiliser moins de 35 % du crédit disponible.

Un test spécifique

Le test de résistance hypothécaire, ou « test de stress », cherche notamment à apprécier la capacité de l’emprunteur à payer ses mensualité même en cas d’augmentation des taux d’intérêt.

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