Le confinement a remis au goût du jour balcons, terrasses et jardins. Les appartements qui en sont pourvus se vendent en moyenne % plus cher que les autres, dans les onze plus grandes villes de France, selon une étude de MeilleursAgents publiée le 25 mai dernier.
D’ordinaire si mal-aimé, le rez de chaussée voit son prix valorisé de 12,5 % lorsqu’il dispose d’une terrasse ou d’un jardin. A l’étage, les prix s’envolent à mesure des niveaux et de l’éloignement du risque d’être vu.
Ils croissent entre 4 % et 14 % pour le dernier étage.
La surface génère aussi des variations de prix importantes : + 4, 4 % pour une surface extérieure inférieure à 10 m2 + 30 % au-delà de 50 m2. Des espaces d’autant plus précieux lorsqu’il est possible de vivre dehors quasiment à l’année. Une terrasse à Marseille valorise un bien à hauteur de 15,9 %, contre 8,4 % à Paris. L’outdoor a la cote et les petites villes situées en périphérie des centres économiques pourraient bien elles aussi, en tirer parti.
Selon une étude réalisée à la mi-mai par SeLoger, 25 % des Français envisagent de devenir propriétaires dans une petite ville (moins de 20 000 habitants) et 13 % des acquéreurs interrogés se disent tentés par une installation à la campagne.